Covid-19 : où en sommes-nous dans le GHT ?

HOSPITALISATIONS

Le nombre de patients accueillis dans nos établissements est relativement stable depuis plusieurs semaines.

Ainsi, le 1er février on comptait :

au CHRD  :  24 patients COVID+ hospitalisés
– Unité COVID (AUDRIE) :  5 patients
– Réanimation : 13 patients
– Médecine Aiguë Gériatrique / SSRG : 4 patients
– Autres services : Néphrologie : 1 patient / USIC : 1 patient

au GHCPO  : 3 patients COVID + hospitalisés

au GHIV  : 4 patients COVID + hospitalisés

VACCINATION

Concernant la vaccination, nous avons été contraints d’adapter notre rythme de vaccination aux quantités de doses livrées. Au 04 février 2021,  1057 professionnels du GHT ont reçu leur première injection du vaccin contre la COVID-19 (770 au CHRD, 124 au GHCPO et 163 au GHIV).

Ces professionnels ont reçu ou vont recevoir leur deuxième injection.  Dès que les livraisons de vaccin reprendront un rythme normal, de nouveaux créneaux de vaccination pourront être proposés pour des premières injections.

Point d’actualité sur les nouveaux variants par l’Équipe Opérationnelle d’Hygiène

Après quatre semaines de forte décroissance de l’épidémie observée en France entre les semaines 45 et 49 de 2020, la semaine du 30 novembre au 06 décembre 2020 a été marquée par une évolution préoccupante de l’épidémie. Les indicateurs se sont maintenus à un niveau élevé et on notait (en semaine 2020/53) : une nette augmentation du nombre de cas confirmés, et un maintien à un niveau élevé des hospitalisations et des admissions en service de réanimation en France.

L’apparition de nouveaux variants

Au 14 janvier 2021, 91 cas d’infections par le variant VOC 202012/01 ou « variant anglais » (identifié au Royaume-Uni) et quatre cas d’infections par le variant 501.V2 ou « variant sud africain » (identifié en Afrique du Sud) ont été confirmés en France métropolitaine. Il est probable que la diffusion de ces variants sur le territoire national soit actuellement sous-estimée, et l’identification de cas de variant sans lien direct avec le Royaume-Uni suggère un début de transmission communautaire. Par ailleurs, des variants partageant certaines des mutations retrouvées chez le variant britannique ont aussi émergé et diffusé de façon indépendante en Afrique du Sud. Les nouveaux variants ne semblent pas plus virulents que le phénotype sauvage du SARS-CoV-2 (pas de différence significative en termes d’hospitalisation et de mortalité à J28, ou de taux de réinfection), mais présenteraient un caractère transmissible supérieur par rapport à la souche sauvage.

Les modes de transmission des variants identifiés à ce jour semblent identiques à ceux des autres virus SARS-Cov-2 décrits jusqu’alors. L’explication du caractère « transmissible plus important » est probablement liée au fait, d’une part, que la prévention de l’infection ne repose pas uniquement sur le port de masques, mais sur l’application de l’ensemble des mesures de protection.

Une augmentation de la transmissibilité imputable, au moins pour partie, à un relâchement dans l’application des mesures barrières.

Dans l’état actuel des connaissances sur les nouveaux variants, le Haut conseil de santé publique (HCSP) et la société française d’hygiène (SF2H)  recommandent de renforcer  la vigilance dans l’application des mesures de prise en charge des patients, quelle que soit la souche virale. Pour rappels, les recommandations sont disponibles  dans le livret covid N°3.

1/ RAPPEL SUR LE CHOIX DU MASQUE

Il est recommandé de porter un masque :

– chirurgical, en systématique pour les professionnels et faire porter un masque aux patients autant que possible (lorsqu’un soignant rentre dans la chambre, lorsque le patient est en chambre double ou triple, lors de ses déplacements)

– FFP2 uniquement en cas de gestes invasifs ou de manœuvres à risque de générer des aérosols au niveau de la sphère respiratoire ou ORL.

Le mode de transmission des nouveaux variants, reste à ce jour identique à celui du Sars- Cov2 original (« Contact et Gouttelettes ») et ne  justifie pas le port systématique de masque FFP2, comme le précise l’avis du HCSP. La stratégie de contrôle de la transmission croisée ne peut reposer sur le seul port de masque, elle doit s’inscrire dans le respect de l’ensemble des mesures de prévention appliquées simultanément.

2/ RESPECT DES PRECAUTIONS STANDARD, ADDITIONNELLES ainsi que les précautions COMPLEMENTAIRES lorsque cela est nécessaire.

3/ MISE EN PLACE DE MESURES ORGANISATIONNELLES

– Organiser les soins selon une « marche en avant » en cas de prise en charge d’un patient ou résident suspect ou Covid+ dans un secteur non Covid-19,
– Limiter les visites et des déplacements du patient ou résident.
– Informer tous les acteurs prenant en charge le patient/résident, même occasionnellement, sur le statut infectieux vis-à-vis du SARS-CoV-2.
– Effectuer un bio nettoyage les locaux et les surfaces et de tous les dispositifs médicaux par des produits détergents/désinfectants.
– Ventiler / aérer : les pièces le plus souvent possible au minimum toutes les heures durant quelques minutes, voire en permanence si les conditions le permettent,
– Gérer les flux de personnes dans les différents secteurs des milieux de soins, notamment dans les salles d’attente, pause, pause cigarette etc… en respectant une distance de 2 mètres.

Toute mesure amenée à être modifiée dans un service, doit être validée par l’EOH.

4 / INTÉGRER LA CAMPAGNE DE VACCINATION ANTI-COVID

Les vaccins constituent un espoir majeur pour limiter l’impact voire résoudre en grande partie la pandémie COVID-19. Il est important de rappeler que les mesures barrières doivent continuer à être appliquées strictement tant que l’immunité collective acquise par la vaccination n’est pas suffisante dans la population.

L’Equipe Opérationnelle d’Hygiene